Par Jespere Labunda

C’est un véritable coup de tonnerre dans les oreilles de sa famille, mais aussi une perte immense pour l’Afrique toute entière, La mort inopinée du sénateur honoraire Tshimbombo Mukuna. Son travail assidu auprès du Maréchal Mobutu, a fait qu’il se rapproche de plusieurs chers d’Etat africains.

Remontant l’histoire, il nous paraît indispensable, de saluer avec révérence, La mémoire de celui qui était désormais consulté et de façon permanente, par le président Sassou Nguesso, le clan Eyadema, celui des Bongo au Gabon et plusieurs responsables politiques du berceau de l’humanité.

Disons-le, Tshimbombo Mukuna n’est pas un parvenu dans la scène politique de la RDC. traversant plusieurs responsabilités politiques d’abord en tant que député national et président du groupe parlementaire de la ville de Kinshasa sous le règne de Mobutu.

Homme dynamique et à plusieurs atouts. Il a été secrétaire d’Etat (vice-ministre) à l’orientation nationale. Ancien gouverneur de Kinshasa, il fût aussi commissaire d’état aux sports et loisirs. Son savoir-faire et sa bravoure va vite intéresser le maréchal Mobutu qui fera de lui son chargé de mission puis conseillé personnel en charge des questions politiques.

Mais, c’est son rôle indispensable dans la conservation du régime Mobutu en tant que Directeur général de la sûreté nationale (SNIP) ancienne appellation de l’actuelle ANR qui va marqué vraiment son histoire.

En 1990, c’est le monsieur qui entra avec une pile des dossiers dans l’hémicycle pendant la conférence nationale souveraine. Alors que Mobutu était vilipendé, traité de tous les noms, Tshimbombo Mukuna dans son mot, menaça d’ouvrir la boîte de pandore. Le lendemain, la salle était vide voire clairsemée.

La chute de Mobutu va le forcer d’aller en exil avant de revenir pour contribuer à la rédaction de la constitution de 2006. Sa dernière responsabilité étatique est celle de sénateur. Il s’en va avec une casquette très honorable qui ne lui a pas empêché de rester disposé à fournir son expérience au sommet de l’Etat.

Il laisse sans voix les membres de son parti politique, Union pour le Renouveau Républicain (URR).

La rédaction du site la Une Info lui rend un vibrant hommage et ses conseils prestigieux, Nous gardons. In memoriam.