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RDC/Accord de la Zone de libre-échange continentale Africaine: Voici les Cinq propositions faites à Félix Tshisekedi par deux Jeunes Économistes Congolais Gustave CIBANGU et Glinschert NYAFE: - PyramidActu.net
ven. Mai 3rd, 2024

Après la réception le 03 Juillet 2021 du Sud-africain WANKELE MENE, Secrétaire de la Zone de libre-échange continentale africaine ZLECAF en sigle par le Président de l’UA et Président de la RDC Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI, Deux Jeunes Economistes font 5 propositions au Président de l’UA quand à la ZLECAF.

Les Cinq propositions faites au Président de l’UA et Président de la RDC par les Jeunes Economistes Congolais Gustave CIBANGU et Glinschert NYAFE relatives à la question de la promotion du processus de mise en œuvre de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine(ZLECAF) ;

  1. Faire en sorte que les vues des Etats membres de la Zlecaf soient désengorgées et harmonisées (fournir d’énormes efforts)

L’Afrique étant un grand continent, en son sein, elle sera la plus grande zone économique avec actuellement plus au moins 14 communautés économiques régionales, 8 seulement reconnues par l’Union Africaine, 6 d’elles sont informelles d’après cette organisation. En général ces CER sont balbutiantes et d’autres ont pu évoluer à cause de l’homogénéité de leurs membres mais aussi leurs tissus économiques ont été créatrices des richesses qu’absorbatrices. Il faudrait dans sa mission de promotion du processus de la ZLECAF fournir un effort d’harmoniser les vues, faire en sorte que les Etats coordonnent leurs politiques commerciales malgré leur multi-appartenance, c’est le cas de la RDC qui est dans plusieurs CER.

  1. Fournir beaucoup d’effort en sorte que les différents Etats membres vulgarisent l’Accord de la ZLECAF et parlent à leurs populations des opportunités qu’offrent la Zone de libre-échange car c’est ne pas encore tard, beaucoup de pays n’ont pas expliqué en fond leurs populations, les avantages qu’offraient la création de cette plus grande Zone de libre-échange composé de plus au moins 54 Etats de l’Afrique Subsaharienne. Aider les populations à changer leur façon de penser, qu’ils pensent Afrique au lieu de penser uniquement aux intérêts de leurs pays, aux intérêts personnels. Ceci est d’autant plus important du fait de l’hétérogénéité entre certains pays mais l’endogeneité qui caractérisent la majorité de pays africains. En outre il faudrait que dans le cadre de l’opérationnalisation de l’accord, que les chefs d’Etas de l’UA à travers son Président FELIX TSHISEKEDI mettent des mécanismes de péréquation et de redistribution africaine des richesses car en observant le PIB de l’ASS, 3 grandes puissances économiques (NIGERIA, AFRIQUE DU SUD et ANGOLA) qui sont des économies assises contribuent à hauteur de plus de 60%. Il faudrait envisager la redistribution de richesses des pays à économies assises vers les pays à revenus faibles (des économies dépendant de ressources douanières ou ayant une part importante de leurs richesses).
  2. Approfondir les discutions sur une protection des économies nationales, ceci doit faire objet des discutions en long et en large, voir dans quelles mesures les économies dépendantes des Droits de douanes devront compenser leurs pertes, surtout en venant en aide à ces derniers pour qu’ils diversifient leurs économies mais aussi ils devront se spécialiser dans les secteurs les plus compétitifs possibles.
  3. Envisager comment industrialiser l’Afrique et la RDC surtout qui est au centre du continent avec toutes ses potentialités en sol et sous-sol, en main d’œuvres qualifiés et jeunes et sa position stratégique. Cette industrialisation passe par la promotion et la transformation des matières qui permettront de créer les chaines de valeurs et accroitre la production africaine capable africaine en premier lieu et en second lieu être exporté vers le marché mondial.
  4. Fournir l’effort et encourager l’amélioration de la logistique et les infrastructures de transport. L’objectif serait de permettre une circulation des biens et services et de personnes à long-terme qui conduirait à l’augmentation de la production africaine. Parmi les infrastructures à améliorer, celles liées à l’économie numérique devront être pris en compte dans les discutions techniques. Envisager Une économie africaine dynamique, inclusive et numériquement sure devrait repose sur ces 5 fondations à savoir : les infrastructures numériques, les compétences numériques, services numériques, services financiers numériques et enfin l’entrepreneuriat numérique. Il faudrait que dans le cadre de ses fonctions promouvoir les discutions et négociations sur cette question d’économie numérique qui est un de problème que les autres zones n’ont pas connu lors de leur lancement (Exemple de l’Union européenne ou le partenariat régional économique global RCEP de l’ASAEAN).

Economistes Gustave CIBANGU (Assistant et Vice-coordon du réseau des jeunes cadres pour la Banque Mondiale et Glinschert NYAFE (enseignant chercheur, initiateur du réseau des économistes Hétérodoxes UPN et membre du réseau JCBM).

✍🏾 Michel Kasanga

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