ven. Avr 12th, 2024

Les élèves des écoles publiques conventionnées catholiques ont envahi ce jeudi matin les rues de Kinshasa. Direction, palais du peuple où ils sont allés manifester leur colère d’être privés de l’enseignement.

Ces derniers se sont vus enregistrer un retard de plus de deux semaines, par rapport à leurs condisciples des écoles privées, étant donné que les enseignants ne jurent que par la prise en compte de leurs revendications par le gouvernement, avant un préalable reprise des cours.

Munis de leurs kits scolaires, certains avec des morceaux de branches d’arbres, ont réussi à faire leur entrée jusqu’au hall du parlement, scandant des chants.

L’on peut entendre notamment “nous voulons étudier”, ou d’autres chants en lingala “Felix, soki classe te, toko mêla bombé’, traduisez “Felix, s’il n’y pas de reprise de cours, nous allons consommer la drogue bombé”.

Ce mouvement de protestation des élèves gagne de plus en plus les provinces. Au Kongo-central, dans le Haut-Katanga, au Nord-Kivu, des élèves ne cessent de descendre dans la rue pour faire entendre leurs voix.

Malgré tous ces mouvements de soulèvement des élèves, les enseignants disent n’attendre qu’une issue favorable du gouvernement à leurs revendications, avant qu’ils ne reprennent du travail.

Il faut noter que les enseignants réclament entre-autre, le paiement du deuxième et troisième paliers, tel que convenu avec le gouvernement dans l’accord de Bibwa, mais aussi la considération des nouvelles unités, avant de toucher à la craie.

Il revient au gouvernement de voir dans quelle mesure trouver des solutions idoines aux revendications de ces personnels de la craie, de telle sorte que la formation de ces milliers d’élèves à travers le pays soit assurée.

Pyramidactu

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