Après la coalition Cach FCC ne serait toujours pas égal avant la fin de celle-ci ?
Cette question qui mérite son pesant d’or se justifie au regard du triste constat observé dans la deuxième phase du Processus visant la désignation des membres restants de la plénière de la commission électorale Nationale indépendante(CENI), deux mois après celle de l’investiture de ceux désignés par les Forces Politiques majoritaires à l’Assemblée Nationale.
Pourtant ici, l’objectif de cette deuxième et dernière phase comme l’avait si bien indiqué le Président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso, était d’ouvrir la voie à l’adhésion des forces Politiques de l’opposition radicale au Processus électoral.
Mais chose étonnante, la Plateforme Lamuka considérée comme la vraie Opposition, a vu son délégué proposé par le Parti Nouvel Elan du Premier Ministre Honoraire Adolphe Muzito, être mis à l’écart par la commission Paritaire de la chambre basse du Parlement en validant exclusivement les délégués Présentés par le Front Commun pour le Congo(FCC).
Alors qu’un dossier complet avait été présenté, dans le délai prévu, et le prétendant dont le Profil était salué avait mené répondu à l’audition à la suite de l’invitation lui lancée par la commission siégeant au Fleuve Congo Hôtel.
A ce stade, il y a de quoi s’interroger finalement si cette Commission mixte Paritaire, qui était pourtant il y a peu très contestée par ce même FCC, ne serait t-elle pas en train de jouer à un double jeu avec le but d’entacher la crédibilité des prochaines élections qui se pointent à l’horizon ?
Alors que politiquement, il y avait plus à gagner en ouvrant la porte à cette force politique de l’opposition, dont la présence dans l’équipe dirigeante de la Centrale Électorale contribuerait à rassurer les parties prenantes au processus plutôt que de ne pas saisir d’une manière délibérée la main tendue de cette formation politique après le lui en avoir sollicité.
Avec tous ces faux pas, l’opinion ne donnerait t-elle pas aujourd’hui raison à la Plateforme LAMUKA, lorsqu’elle refusait d’intégrer le processus électoral en insistant sur la dépolitisation de la CENI ?
Il serait plus correct que cette situation délibérément entretenue par les membres de la commission paritaire soit corrigée avant que l’ordonnance d’investiture soit signée par le chef de l’Etat, garant de l’unité nationale, qui a beaucoup à gagner en voyant l’intégration d’un délégué de cette grande force politique de l’Opposition dans la composition de la CENI.
Pyramidactu