La rencontre du mercredi 24 mars, entre le président de la République Félix Tshisekedi et le leader de l’Ensemble pour la République s’est terminée en eau de boudin.
Les deux partenaires de l’Union Sacrée ne se sont pas mis d’accord sur la composition du gouvernement surtout sur la clé de répartition des postes ministériels.
Selon les indiscrétions glanées dans les couloirs de la présidence de la République, Moise katumbi revendiquerait 8 ministères en lieu et place de 5 ministères, qui lui seraient attribués.
Pour l’ex gouverneur de l’ancienne province du Katanga , la clé de huit députés pour un poste doit être appliqué à toutes les composantes.
Moise katumbi ne digère pas que l’UDPS , parti presidentiel , qui a moins de députés que son regroupement politique, puisse rafler 8 ministères contre 5 pour l’Ensemble pour la République.
En réaction, Félix Tshisekedi a demandé au chef de fil de l’Ensemble de revoir ses prétentions en baisse au nom de la solidarité avec les autres regroupements , qui ont rejoint l’Union Sacrée et de tenir également compte de la réduction de la taille du gouvernement.
Au finish, cette rencontre de mercredi à Kinshasa, entre le président de la République et Moise katumbi en passage éclair dans la capitale n’a pas abouti à une harmonisation des vues en ce qui concerne la composition du gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation .
Chacun a campé sur sa position.
Il sied de rappeler que plusieurs regroupements et partis politiques ont déjà déposé leurs listes des ministrables à l’exception du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi qui veut d’abord trouver gain de cause aux exigences de son président avant de déposer sa liste.
✍🏽Michel KASANGA