VITAL KAMERHE LA RESERVE DE LA NATION CONGOLAISE ”Du pouvoir à l’opposition, de l’opposition au pouvoir, du pouvoir à la prison et de la prison à la magistrature suprême”Mechack KALOMBO
Du pouvoir à l’opposition.
Le technocrate Vital Kamerhe, un faiseur des rois, une personne dont les qualités ont fait preuve dans plusieurs mandatures, a où hisser à la magistrature suprême Joseph Kabila en 2006. Cela lui a valu des éloges et des louanges des nouveaux élus, mis également de la rancœur de plusieurs adeptes ventriotes, plus préoccupés par leur intérêt que celui du peuple congolais.
Ne pouvant assister avec impuissance à cette mafia hautement organisée et à cette dépravation des mœurs, Vital Kamerhe a su réagir rigoureusement, quand bien même il était de la majorité présidentielle, sans crainte que son nom devienne un élément dérangeant.
Des mains de maître avec lesquelles il dirigeait l’Assemblée nationale, il a su marteler sur les valeurs républicaines, veiller sur l’intégrité nationale et lutter pour la valorisation de l’homme congolais. Face à ce nouveau spectacle hideux et piteux auquel il assistait, il a accepté de remettre le tablier de la chambre basse du Parlement pour ne pas être complice de la destruction grandiloquente de notre Nation.
Et c’est ainsi, qu’il deviendra opposant, lui qui a offert le pouvoir à un conglomérat de policitiens. Le Kamerhe faiseur des rois, est devenu un farouche opposant au pouvoir en place.
Sa dextérité à agir lui vaudront les mérites d’être l’un des plus valeureux opposant dans notre pays, depuis son accession à son indépendance, au même rang que Patrice Emery Lumumba.
De l’opposition au pouvoir.
Seule la lutte libère, seule la lutte ennoblit l’homme politicien. Des années après sa métamorphose en opposant, et puisqu’il détenait les secrets du peuple congolais ainsi que son approbation sans faille, il a réussi à hisser encore un autre politique sur le devant de la scène, tout en restant dans l’ombre tel un coach. Félix Tshisekedi, tel est celui qui sera porté par Vital Kamerhe et son regroupement.
Après son élection, Kamerhe, le fin stratège va prendre des mains de maître la gestion de la Présidence de la République en tant que Chef de Cabinet. Une position qui lui a permis d’apposer son empreinte sur toutes les grandes actions du régime, de restructurer le pays qu’il avait repris déstructuré et d’impulser l’institution première de notre pays.
Telles sont les actions de Kamerhe, qui n’a pas non plus manqué de se faire des ennemis parmi les partenaires qu’il a offerts la Présidence de la République, au prix d’un sacrifice douloureux.
Du pouvoir à la prison
Aux allures d’un libérateur, Kamerhe a su se faire entourer des grands techniciens pour résoudre les problèmes à sa charge, mais parmi eux, beaucoup de Judas et beaucoup de traîtres. C’est ainsi que naîtra le plan machiavélique de faire tomber sa tête, à quel prix qu’il soit.
Des conciliabules, des réunions et des ateliers se sont multipliés, avec une seule thématique : abattre Kamerhe, le Kamerhe de l’UNC, le Kamerhe des congolais.
Par divers moyens ils ont essayé de lui ôter la vie, mais son Dieu n’a pas permis. C’est avec la complicité de la justice, que celui que le Président de la République appelle Monsieur Correct, fera son entrée dans une saga judiciaire, le fameux procès 100 jours.
Ce procès, diffusé à travers la République, a su montrer noir sur blanc quelles étaient les failles de notre Justice, mais beaucoup et surtout que l’administration congolaise gangrènait encore des profiteurs, des hommes prêts à tout . Cette saga, quoi que clair aux yeux de tous que Kamerhe demeure innocent, non pas seulement présumé innocent comme le dit notre Constitution. Malgré son innocence avérée et non entachée, par aucune preuve, Kamerhe fut envoyé en prison, un peu comme Lumumba, les veilles de son ascension.
Kamerhe le Correct, fera ainsi ses premières journées dans une prison, pour une cause dont il n’avait aucunement les mains sales…
De la prison à la Magistrature suprême.
Comme Nelson Mandela en Afrique du Sud ou Aung San Suu Kyi au Mianmar (ex Birmanie), Vital Kamerhe demeure l’espoir unique et dernier de sa génération, pour rétablir la souveraineté congolaise, pour restaurer l’appareil de l’État, désormais démissionnaire. Ce fils du grand Kivu, est à ce jour le seul politicien qui peut réussir autour d’une même table pouvoir, opposition, et société civile. Il reste à ce jour le seul congolais, dont la pureté et les valeurs sont chantées même par ses opposants, notamment Martin Fayulu, et ainsi, le seul qui mérite réellement de briguer les fonctions de Commandant des Forces armées et de la Police nationale congolaise.
Sa libération, rassurée aujourd’hui plus qu’hier, n’est plus hypothétique, car chaque jour qui passe, nous nous rapprochons de ce grand jour où un jugement d’acquittement sera prononcé en sa faveur, publiquement et contradictoirement, aux yeux de tous ceux qui ont essayé de le clouer.
Tel un Phénix, Vital Kamerhe renaîtra de ses blessures et de ses cendres…pour un Congo meilleur qu’avant.