Le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Willy Bakonga, aux arrêts à Brazzaville depuis le mardi 20 Avril dernier et son frère Reagan Bakonga Bilanga, son suppléant, qui siège à sa place au sénat livrent une bataille acharnée pour occuper définitivement ce siège.
Dans une lettre envoyée depuis le 17 Avril dernier, au bureau du sénat, l’ancien ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Willy Bakonga Wilima avait sollicité formellement sa réintégration au sénat. Cette lettre a été publiquement lue, par le Président du sénat, Modeste Bahati, lors de la plénière de ce jeudi 22 Avril.
Contre toute attente, son frère Reagan Bakonga Bilanga, le suppléant qui siège pour le compte de Willy Bakonga, prend la parole et refuse de reconnaître l’authenticité de cette lettre qu’il qualifie de fausse.
Les sources proches de l’ancien patron de l’EPST confirment l’authenticité de cette lettre écrite et déposée en bonne et due forme pour que le ” très Kabiliste” , désormais dans le collimateur de la justice, puisse bien recouvrer ses immunités parlementaires pour semer formellement la justice, qui serait obligée, dans ce cas, à emprunter un labyrinthe de levée des immunités parlementaires pour mettre la main sur le patron des écoles La SÉVIGNÉ.
Entretemps Willy Bakonga moisit dans les locaux des services d’Intelligence congolais ( Brazzaville) après son arrestation avec deux millions USD, selon Acaj, une ONG des droits de l’homme, en partance pour la France et il attendrait une éventuelle extradition pour affronter le Procureur général près la cour de cassation, Victor Mumba, qui avait émis un mandat de comparution à son endroit il y a une semaine passée.
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