Cette question de nationalité pour accéder au poste de président de la République n’avait jamais été évoquée par des congolais avant chaque processus électoral qui du reste, fait beaucoup des polémiques dans certaines bouches des congolais et singulièrement les hommes de droit .

L’abbé Franck Mboma, prêtre de l’église catholique, chercheur et analyste socio-politique résidant en Allemagne n’a pas tardé à réagir sur cette question de nationalité qui est une proposition de loi de Noël Tchiani, ancien candidat à la présidentielle de 2018, qui conditionne l’accès à la magistrature suprême par la détention de la nationalité congolaise de père et de mère, que dit-il, elle est de nature séparatiste et discriminatoire.

“Cette question est non fondée car la RDC est un État de droit, la liberté d’expression et d’opinion est garantie par la constitution, il y’a lieu de prévenir que nous sommes en train de traverser des turbulences politiques et socio-sécuritaires, ajoute-t-il.

Celui-ci a parlé des dispositions constitutionnelles prescrites par l’article 72 au point 1 qui ne doit pas se lire de manière détachée puisque, cette loi fondamentale est déjà claire sur cette question.

Gloire Balolage