Souffrant d’un Avc depuis plusieurs années, Abdelaziz Bouteflika, est décédé ce vendredi 18 septembre à l’âge de 84 ans
La nouvelle de la disparition de cet ancien chef de l’Etat Algérien entre 1999 et 2019, a été faite dans un communiqué de la présidence de la République relayé sur la télévision Nationale
Depuis sa chute sous la pression de l’armée et de la rue, il était resté retranché dans la solitude dans sa résidence médicalisée de Zeralda, à l’ouest d’Alger.
Né le 2 mars 1937 à Oujda (Maroc), dans une famille originaire de la région de Tlemcen (nord-ouest), Bouteflika rejoint dès 19 ans l’Armée de libération nationale (ALN) qui combat la puissance coloniale française.
À l’indépendance en 1962, il devient à 25 ans ministre des Sports et du Tourisme, avant d’hériter un an plus tard du portefeuille convoité de la diplomatie, qu’il conserve jusqu’en 1979, une époque où l’Algérie s’affiche en leader du “tiers-monde”.
En 1965, il soutient le coup d’État de Houari Boumédiène, alors ministre de la Défense, qui s’empare du pouvoir en déposant le président Ahmed Ben Bella. S’affirmant comme le dauphin de Boumédiène - ”le père qu’il n’a pas eu”, dira ce dernier -, qui décède en 1978, il est pourtant écarté de la succession par l’armée puis de la scène politique sur fond d’accusations de malversations. Il s’exile à Dubaï et Genève.
C’est pourtant l’armée qui l’impose en 1999 comme candidat à la présidentielle. Plus de 35 ans après son premier poste ministériel, Bouteflika accède à la tête de l’Algérie, auréolé d’une image de sauveur dans un pays déchiré par une guerre civile.
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