En autorisant l’instauration le 18 Décembre 2020 d’un Couvre-feu sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi voyait en cette mesure, un moyen parmi tant d’autres pour lutter contre la propagation et la transmission de la maladie à Coronavirus.
Un mois et quelques jours depuis l’instauration de cette mesure à Kinshasa la Capitale, une ville d’au moins dix millions d’habitants, le constat fait par pyramidactu.net, donne le résultat d’un relâchement par la Population quant au respect des heures établies pour le début et la fin du Couvre-feu.
Si pour les Autorités de la Ville, le Couvre-feu doit débuter à 21h, mais, chez certains Kinois, c’est plutôt à 23h que celui-ci débute.
Dans plusieurs Communes de Kinshasa, on se poserait la question si le couvre-feu est connu par la Population qui y habite car, dans les quartiers et avenues, pietons et motos circulent librement, et on peut même apercevoir quelques boutiques et terrasses ouverts jusqu’à 23h, à l’instar de l’avenue centrale, débouchant au petit marché du quartier Kahuka dans la commune de Kalamu.
Sur les grandes artères, les barrages de la police placés, sont devenus un véritable fond de commerce pour les agents commis sur place pour faire appliquer la loi. Moyennant 500 ou 1000 Franc congolais, plusieurs usagers de la route passent après 21h.
Prendre une décision pour l’intérêt de toute une nation est un fait, mais faire le suivi pour son application effective en est une autre voir même de plus important. Il faudrait donc que ceux qui sont sensés faire le suivi de ces mesures instaurées, le fassent avec beaucoup de rigueurs.
A la Population d’être consciente du danger qu’elle court en se laissant à la merci de la Covid-19, une maladie très dangereuse.
Prince Meji Muelela