Warning: Constant WP_CRON_LOCK_TIMEOUT already defined in /htdocs/wp-config.php on line 91
EPST - Lubumbashi : les promoteurs des écoles appelés au respect de fixation des frais scolaires - PyramidActu.net
lun. Nov 18th, 2024

Devant les promoteurs des établissements privés agréés de Lubumbashi, le proved, l’IPP et le diprosec se sont longuement étalés sur la loi-cadre qui régit le sous-secteur de l’ESPT et sur le respect strict des instructions officielles, particulièrement sur la fixation des frais scolaires

Il s’est tenue à Lubumbashi, une première réunion de grande envergure entre les autorités educationnelles du Haut-Katanga1 et des centaines de promoteurs de la ville de Lubumbashi ce mardi 06 décembre 2022.

Durant 4 heures d’entretien et de conscientisation, le proved Joseph Mwinkeu a insisté pour sa part, sur le strict respect des textes et lois qui définissent les termes de partenariat qui existe entre les promoteurs et l’État Congolais. il s’est largement étalé sur la loi-cadre qui régit le sous-secteur de l’Epst afin de réveiller la conscience de tous les promoteurs et les rappeler à l’ordre.

“Chers promoteurs, vous êtes nos partenaires; vous, vous n’êtes pas l’État, dans un autre État. Si nous vous appelons partenaires, c’est parce que vous vous êtes associés à l’État Congolais, pour assurer l’éducation de nos enfants. Pour bien gérer ce partenariat, l’État Congolais a prévu des lois et textes qui sont soumis à tout le monde sans exception, selon le régime de gestion. De ce fait, nous avons le droit de regard dans vos écoles, pour contrôler la qualité de l’enseignement, les conditions dans lesquels les enseignants prestent et les enfants étudient. Nous avons le droit de contrôler comment vous fixer les frais scolaires demandés par l’État. Vous êtes tenus au respect des instructions officielles. Au cas contraire, nous nous verrons dans l’obligation de vous retirer l’arrêté d’agrément. Demandez aux élèves, les frais scolaires que l’État a fixés. Aujourd’hui nous vous avons appelé dans une réunion de conscientisation pour que vous reveniez sur le droit chemin. Mais, ça ne sera pas le cas pour demain.” A-t-il fait savoir.

Pour l’IPP Nicolas Nyange, les promoteurs doivent savoir que le redressement du système éducatif passe par la lutte farouche contre les antivaleurs. Aucun promoteur n’est au-dessus de la loi. Tout le monde est appelé à embarquer dans le bateau du changement en s’abstenant des pratiques avilissantes et destructrices du système éducatif. L’ordre doit impérativement revenir dans les écoles privées agréées.

“Messieurs et dames, chers promoteurs et promotrices, ça fait honte quand nous apprenons chaque jour que telle ou telle autre école a demandé autant de frais scolaires que ce qui est fixé dans la circulaire de son excellence monsieur le ministre et l’arrêté du gouverneur. Respectez la circulaire et l’arrêté du gouverneur. Arrêtez dès aujourd’hui la perception des frais illicites. Obligez à vos chefs d’établissements d’afficher la nomenclature et la hauteur des frais perçus dans vos écoles, pour qu’il y ait transparence. Ne faites pas payer aux enfants les frais non repris ni dans la circulaire, ni dans l’arrêté. Travaillons main dans la main pour lutter contre les antivaleurs. Prenez aussi conscience de ce que vous faites et corrigez.” A insisté monsieur Nicolas.

De son côté, le diprosec a fustigé le comportement de certains chefs d’établissements qui ne facilitent pas le travail d’identification des écoles, le contrôle des contrats de travail entre l’école et les enseignants, ainsi que le contrôle des dossiers des enseignants.

Faisant référence à la loi-cadre, le diprosec explique qu’une école peut être fermée si elle ne remplit pas les conditions d’ouverture et de fonctionnement. il est également revenu sur le respect des instructions officielles qui doivent être d’application dans chaque établissement scolaire ayant reçu l’arrêté d’agrément.

Cette première rencontre marque le début d’une nouvelle saison, au cours de laquelle, le proved Joseph Mwinkeu et l’IPP Nicolas Nyange n’exigent rien d’autre que le respect total des instructions officielles et des textes qui régissent le sous-secteur, car selon eux, ce n’est ni la grandeur, encore moins la beauté du bâtiment scolaire, qui les intéressent, mais plutôt, le respect des instructions. S’il nous faut punir les fautifs, nous le ferons conformément aux textes légaux, ont-ils indiqué.

Alain Anthony M

By

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
24 − 18 =