Le ministre congolais de la Jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale Dr Yves Bunkulu, a échangé ce mercredi avec le représentant pays de l’UNFPA sur plusieurs questions liées à la jeunesse. Il en ressort que la vision du ministre de tutelle et celle du l’UNFPA convergent.
Au sortir de l’audience lui accordée par le ministre Yves Bunkulu, le représentant de UNFPA Victor Rakoto, ne s’est pas empêché d’exprimer sa satisfaction totale au regard de la convergence des vues entre les deux personnalités.
“Pour l’UNFPA, la jeunesse est un domaine Crucial et l’UNFPA ne peut jamais réaliser ses objectifs sans accorder une importance particulière à la jeunesse congolaise”, a-t-il déclaré devant la presse.
Victor Rakoto a aussi affirmé qu’il a souscrit à la demande du Ministre de diversifier le type de formation donnée aux filles mères dans le cadre du programme kitamaini, programme qui va se terminer et il a été convenu qu’il soit renouvelé. Au delà de la formation en coupe et couture, il y aura formation dans le domaine culinaire et autres métiers. Une évaluation sera faite au bout de 3 mois.
L’UNFPA étant très avancée en coopération avec le Ministère, il est également proposé la formation des jeunes adolescents en matière de sexualité pour prévenir les grossesses précoces et les maladies sexuellement transmissibles. Parlant de plusieurs problèmes rencontrés par la jeunesse congolaise dont la mortalité due aux grossesses précoces, le représentant de L’UNFPA affirme qu’il faut mobiliser d’autres acteurs pour une riposte efficace.
“Je vais faire un plaidoyer auprès des agences des Nations Unis”, a-t-il indiqué. Et de préciser qu’il n’y a pas une agence ou un acteur qui peut régler à lui seul les problèmes de la jeunesse. ” Elle concerne tous les secteurs : l’éducation, l’emploi, l’économie…”, a-t-il appuyé.
” Ensemble avec le ministère de la Jeunesse, nous allons travailler et associer d’autres ministères direct : le ministère de la santé, le ministère du genre famille et enfants et le ministère des affaires sociales ainsi que d’autres acteurs de développement pour qu’ils contribuent à des solutions aux problèmes de la Jeunesse de la RDC”, a conclu Victor Rakoto.
CellComm MinJeunesse