Les infirmiers et autres administrateurs du secteur de la santé du Kasaï Oriental sont en grève depuis la semaine dernière. Cette grève prend des proportions de plus en plus inquiétantes après son prolongement de 10 jours par les syndicalistes du secteur notamment ceux de la DYSYCO, l’UNIC et de la SYNCAS pour réclamer le meilleur traitement à l’égard des médecins.
Le constat effectué mercredi à l’hôpital St Jean-Baptiste de Kansele, et dans d’autre structures étatiques révèle que les infirmiers et autres professionnels du secteur étaient aux abonnés absent. Aucun malade ne bénéficie des soins des infirmiers et le bureau de l’organisation et de l’inspection de la santé et des différents programmes spéciaux sont désertés par les agents.
” La grève est respectée à 100%, parce qu’il n’y a que les voisins, communément appelés médecins qui sont à la réception. À Kansele, il y a les médecins à la porte en train de faire entrer les malades et le constat est vraiment positif. À l’inspection provinciale de la santé, n’en parlons pas, tout le monde est à la maison. Concrètement nous réclamons que les infirmiers et d’autres agents de la santé qui ne sont pas des médecins soient considérés. On avait signé un protocole d’accord afin qu’on puisse revoir l’égard concernant la paye. Un médecin touche 2.500.000 fc, un infirmier et autre agent de la santé touche 84.000 fc, voyez un peu cet écart là… Qu’on revoie les écart là. “, a déclaré Marcel Ilunga Nsenda, secrétaire exécutif provincial de la dynamique syndicale des infirmiers du Congo (DYSYCO) mercredi à notre rédaction.
Elie Ndaya