“Je vais parler de ça. Je vais vous demander de quitter les groupes armés. Vous les collègues du Grand Kivu, quittez les groupes armés, je vais le dire”, Christophe Mboso président de l’Assemblée nationale aux députés de l’espace grand Kivu.
Propos très mal perçu par les élus de cette contrée plongée dans une guerre qui ne dit pas son nom depuis la nuit de temps.
Soucieux d’éclairer la lanterne de ses collègues et de l’opinion, le 1er vice-président de l’Assemblée Nationale Jean Marc Kabund-a-Kabund dédouane son Président.
“Comme vous le savez tous Honorables députés, la situation de l’Est plonge le débat dans tous les sens. Chaque personne a son interprétation, chaque personne donne sa version des faits. Nous avons promis de nous entretenir avec plusieurs personnalités dans le cadre du bureau. Les versions que nous avions entendues, nous ne pouvions pas les mettre sur la place publique. Je ne peux pas vous dire ici ce qui nous a été rapporté par les services des renseignements, par non seulement les services des renseignements congolais mais aussi les pays occidentaux qui ont plus des moyens pour mener des investigations.
Je crois que l’appel du Président Christophe Mboso va dans un sens au-delà d’indexer un groupe d’individus, parce qu’il sera demandé des preuves à gauche, à droite (…) Quand on est congolais, on a l’âme, on est patriote, on ne peut pas être congolais et participer à la destruction de son propre pays ou s’adonner à des actes de criminalité comme ça se passe à l’Est. C’est normal que le Président Mboso Nkodia interpelle ceux qui entre guillemets, seraient derrière ces histoires-là.
” nous ne voulons pas ici vous dire, c’est une question d’État, question de sécurité. nous ne sommes pas appelés à tout dévoiler. Son intention était d’interpeller toute personne, acteur politique, acteur de la société civile, militaire, qui seraient derrière tout ce qui se passe à l’Est, de se retirer, et ça c’est clair qu’il y a des gens qui tirent des ficelles dans tout ce qui se passe à l’Est. Tout ce que nous disons c’est que, demain, lorsque les gens seront interpellés, votre bureau ne sera pas là pour protéger qui que ce soit”. a éclairci Jean Marc Kabund ce lundi 29 mars 2021, à l’interpellation de Christophe Mboso aux députés nationaux originaires de l’Est de la RDC lors de l’ouverture de la plénière au sujet des rapports que certains entretiendraient sur les violences dans l’espace appelé Grand Kivu.
✍🏽 Michel KASANGA.