Les années passent, mais les évènements qui ont concourus à l’assassinat de l’activiste Rossy Tshimanga, restent inoubliables.
Le 25 Février 2018, c’était un dimanche, alors que cet homme totalement impliqué dans la lutte contre le non respect de la Constitution par le Régime Kabila, va être tué par un agent de la Police Nationale Congolaise ville Province de Kinshasa.
Lors de son assassinat, Rossy Tshimanga avait 35 ans , il était le fondateur d’un Mouvement Citoyen basé à Kinshasa ” Collectif 2016 “.
Il prenait part ce jour-là, à une marche pacifique organisée par le Comité laïc de coordination (CLC) pour réclamer le départ de Joseph Kabila et l’organisation des élections crédibles, une manifestation qui va être réprimée par le sang.
Allant fermer le portail de la paroisse Saint-Benoit de Lemba, pour mettre à l’abri certains manifestants qui avaient trouvé refuge , Rossy Tshimanga va recevoir une balle réelle
Acheminé à dos d’homme jusqu’à l’hôpital Saint-Joseph de Limeté, sur place, le corps médical va juste constaté sa mort.
A une journée de la célébration du 3e année de sa triste disparition, intervient ce mercredi la rouverture du procès Rossy Mukendi au tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Matete.
Sur le banc des accusés, le Brigadier en chef Tokis Nkumbo Gérard, que d’aucun pensent qu’il n’est pas le véritable assassin de Rossy Tshimanga, et que ça serait plutôt la Major Carine Lokeso.
Selon certains témoignages, C’est elle qui aurait par deux fois tirée sur l’activiste en citant son nom.
Avec la Reprise du Procès, beaucoup espèrent la voir parmi les prévenus.
A suivre
Prince Meji Muelela