La question de la réactivation par la Cour Pénale Internationale(CPI),des enquêtes sur les crimes commis dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, était au centre du briefing presse, co-animé le jeudi 17 octobre par Le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick MUYAYA KATEMBWE et le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, Samuel MBEMBA KABUYA TANDA .
Devant la presse ces deux Membres du Gouvernement ont fait savoir que cette réactivation intervient à la suite des actions diligentées par le Président de la République Félix Tshisekedi soumettant à la CPI deux renvois de situation.la Cour qui a par la suite apprécié le seuil de gravité
“Nous avons dit à la CPI que le peuple congolais ne comprend pas que cette Cour qui a la possibilité d’agir même sans être saisi, ne bouge pas alors que le peuple congolais lui a soumis deux renvois de situation. Et la CPI en a pris acte”, a dit le Vice-ministre Samuel MBEMBA KABUYA TANDA.
Ce tournant décisif d’après le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International est le fruit d’un engagement et d’une détermination invétérées du Chef de l’Etat à voir la paix régner sur toute l’étendue du territoire national et précisément dans l’est du pays.
Cette réactivation décidée par Karim Khan, Procureur de la Cour pénale internationale permettra à la CPI selon toujours le Vice-Ministre Samuel MBEMBA KABUYA TANDA, de partir des faits dénoncés à partir de 2022 jusqu’à ce jour et de prendre en compte les enquêtes mises en veilleuse depuis longtemps.
“La Cour fera son travail par rapport aux crimes internationaux. Mais cette fois-ci, la justice nationale fonctionnera aussi de manière démocratique sans soupçon quelconque en utilisant les données de la CPI pour faire d’autres poursuites sur place. Ceci pour décourager Ceux qui pensent qu’il faut prendre le pouvoir par les armes”, a-t-il souligné.
C’est le lundi que la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé cette la réactivation de ses enquêtes sur les crimes présumés commis en RDC, avec une attention particulière portée sur la province du Nord-Kivu.
MB