jeu. Mar 28th, 2024

Réunissant devant elle la presse le mercredi 07 avril 2021, la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC et cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en RDC (MONUSCO), BINTOU KEITA, a fait savoir ses préoccupations par le biais de son porte-parole Matthias Gillman, face à ce qu’elle traite de violence et haine qui s’intensifient à l’Est du pays, précisément dans les zones de Beni, Butembo et Lubero à l’égard des institutions nationales et internationales, notamment la MONUSCO.

Suite aux différentes manifestations quotidiennes de la Lucha à l’Est de la RDC, réclamant le départ de la MONUSCO en RDC pour raison d’inefficacité de son action pour remettre la paix dans cette région dite rouge, Bintou Keita exhorte ce Mouvement Citoyen , à exercer son droit sans recourir à la violence

” les Nations Unies sont attachées à la liberté d’expression, à la liberté d’opinion et à la liberté des manifestations pacifiques. Mais celles-ci(manifestations) peuvent s’exercer de façon légitime hors de tout appel à la violence contre des individus ou organisations ” a déclaré le porte parole de la cheffe de la MONUSCO.

Et d’ajouter

” La MONUSCO est déployée ici au Congo à la demande du Conseil de sécurité et avec l’accord du pays. Lorsque nous rencontrons les autorités congolaises, gouvernementales, le Président de la République, les gouverneurs sur place, ils nous disent tous qu’ils ont besoin de notre soutien, par moment, ils ont des désidératas contraires aux nôtres (…), Mais nous sommes ici-même sur invitation du gouvernement Congolais. Ce n’est pas nous qui décidons de rester. Nous ne sommes pas là pour nous accrocher si le gouvernement et les autorités ne veulent plus de notre présence. “

Le porte parole de Bintou Keita, a aussi indiqué qu’il ya aussi la population vulnérable vivant sur leur protection qui a encore besoin d’elle, en dehors du gouvernement congolais

“Je voudrais quand-même insister que lorsque vous allez à Ruwe, dans l’ituri, comme dans le haut plateau, nous avons des dizaines de milliers de congolais qui vivent sous notre protection. Je pense qu’il ne faut pas oublier aussi ces dizaines de milliers de congolais qui, tous les jours, viennent trouver refuge auprès de nos bases. Demander à la MONUSCO d’être efficace, plus déterminée, et de travailler plus près des FARDC, est tout à fait légitime, c’est le travaille que nous continuerons à faire. Par contre demander son départ avec toutes ces personnes qui trouvent refuge auprès de nous, ne ressemble pas à aller dans le sens d’une stabilisation pour la région”, nous laisse entendre Mathias Gillman.

La MONUSCO a révélé avec beaucoup de peines l’ingratitude de la LUCHA et de la société civile de l’Est après tous les biens-faits qu’ils ont bénéficié d’elle, et dit être contre les manifestations violentes, mais continueront tout de même à accompagner tous ceux qui défendent la liberté d’expression même lorsque cette revendication est dirigée vers eux.

Christiana GANTSHUA

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