Sept militaires des Forces armées de la République démocratique du congo (FARDC) ont été condamnés à la peine capitale sans circonstances atténuantes pour avoir causé une panique générale à la population le jeudi 09 Février dernier, dans la cité de Sake, en territoire de Masisi, province du Nord-Kivu.
Le verdict de leur condamnation est prononcé ce samedi 11 février 2023 au cours des audiences foraines organisées au commissariat de la Police nationale congolaise (PNC) de Sake par l’auditorat militaire garnison de Goma.
Selon l’esprit du dossier qui pèse en leur charge, ces militaires commandos attachés à la garde républicaine (GR) sont reprochés notamment du fait de semer des troubles jusqu’à créér de la panique dans le chef la population dans les cités de Sake et Mubambiro, en groupement de Kamuronza, mais aussi de la dissipation des munitions des militaires ainsi que du meurtre et lâcheté devant l’ennemi.
Signalons que ces militaires avaient crépité des balles réelles en occasionnant une panique sans pareille le jeudi 09 Février, lequel crépitement a suscité un déplacement massif des populations locales vers la ville de Goma et d’autres dans la cité de Minova en territoire de Kaleghe dans la province du Sud-Kivu, craignant une probable entrée des rebelles du M23 dans la cité de Sake.
Il s’agit de Mondomo Mosazi Jonathan, Ndiwa mawoka junior, Kayema munanga Christian, Kaloti alias Tonton, Bangamwabo Mudatinya Anselme, Mbutene Grégoire et Mayisa Mikoki Rodriguez. Tous, sont condamnés en référence des infractions commises conformément à l’article 57 du code pénal militaire.
Alain Anthony M