ven. Mar 29th, 2024

Cette décision ne fait pas l’unanimité au sein de population congolaise comme dans l’entourage présidentiel. Les uns dénoncent une pression intense autour de Felix Tshisekedi, pendant que d’autres estiment que cette décision “répare une injustice”.

Ecopant respectivement deux et cinq ans de prison dans le cadre du procès des 100 jours, Modeste Makabuza DG de la SOCOC et Benjamin Wenga DG de l’OVD ont été libérés le 8 janvier, sans raison officielle, suscitant une colère générale dans la capitale congolaise. La raison officielle n’etant pas avancée, alors que la condamnation de deux hommes est entrée en vigueur en juin 2020 pour détournement de deniers publics, concussion et corruption, une bonne franche du peuple congolais se demande à ce jour que fait dans ce cas les autres condamnés de ce procès 100 jours en prison comme Vital Kamerhe directeur de cabinet de Félix Tshisekedi et ses co-accusés Samih Jammal et Muhima Ndole.

Une décision du Président Felix TSHISEKEDI ou du Vice-ministre de la justice ? Controverse autour de la question.

Cette libération est intervenue le jour même que celle de la grâce par le vice-ministre de la Justice Bernard Takaïshe Ngumbi de vingt-trois condamnés pour l’assassinat de l’ancien président Laurent-Désiré Kabila.

Selon les avocats, leurs clients Modeste Makabuza et Benjamin Wenga ont également bénéficié de la grâce présidentielle collective accordée par ordonnance le 31 décembre. Alors que jusqu’à preuve du contraire, cette mesure exclut en principe les condamnations pour corruption, et Leurs jugements exclut également toute libération conditionnelle.

Félix Tshisekedi aurait pris seul cette décision en âme et conscience ? Le vice-ministre de la Justice n’étant pas habilité à prendre un arrêté, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a désigné Eustache Muhanzi Mubembe ministre d’État aux hydrauliques et énergie pour formaliser la décision du chef de l’État. Renseigne notre source.

Décision fustigée par plusieurs défenseurs des droits de l’homme publiquement, estimant que cette mesure remet en cause la lutte contre la corruption, le détournement et l’impunité. L’entourage du Chef de l’État, y compris certains responsables du Conseil national de sécurité tenterait d’entrer personnellement en contact avec les personnalités à l’origine de ce mouvement de protestation! Pour quoi faire, Obtenir leurs silences ? Dans ces conditions la libération de tous les condamnés de ce procès 100 jours justifierait cette décision.

✍🏽 Michel KASANGA.

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