Plusieurs personnes ont trouvé la mort et et plusieurs autres disparus dans un naufrage survenu lundi 28 Novembre dernier causé par la collusion d’une baleinière d’un opérateur économique de Mbandaka et un bateau en provenance de la même ville et qui allait à Mbuete pour déposer des matériels de construction pour le stade et pour les routes.
Ce drame s’est produit à la hauteur du village de Luamba à la frontière entre la ville de Mbandaka chef-lieu de la province de l’Equateur en territoire d’Ingende,
L’information a été portée aux élus nationaux ce mardi 29 novembre au cours de la plénière présidée par Christophe Mboso, speaker de la chambre basse du parlement. L’élu du coin a fait savoir que l’accident a eu lieu à 180 kilomètres du chef-lieu de la province. L’auteur de la motion d’information et le propriétaire du bateau ont constitué deux équipes médicale et technique pour ” chercher à retrouver les vivants”.
“:Au moment où nous parlons, il y a disparition d’hommes, il y a mort d’hommes aussi et des dégâts matériels très importants parce que la baleinière en question est sous l’eau avec toute la cargaison…Aujourd’hui ce matin nous avons récupéré 20 corps, parce qu’il y a une centaine qui sont encore sous l’eau, qu’on est en train de chercher. Nous n’arrivons pas à retrouver parce que, les rescapés nous disent qu’il y a eu plusieurs passagers dans la baleinière et ils disent qu’il y a plusieurs morts. On continue à chercher. Quand il y a naufrage, les corps n’apparaissent pas le même jour. Il faut attendre deux, trois jours pour connaître le bilan réel de ce naufrage”, a-t-il expliqué.
Pour cet élu de l’Equateur, il y a une défaillance criante dans le chef des services de sécurité notamment la direction générale des migrations (DGM) mais aussi les commissaires fluviaux qui n’observent pas les instructions relatives aux heures de navigation.
” il y a défaillance au niveau des services de l’État qui sont appelés à réglementer la navigation dans les territoires. Par exemple la DGM qui s’occupe des mouvements des personnes. Dans cette baleniere là il n’y a pas de manifeste. Deuxièmement, les commissaires fluviaux de Mbandaka et d’Ingende ont commis aussi l’erreur, parce qu’ils n’ont pas respecté les instructions qui ont été données par le ministre de tutelle qui avait interdit la navigation nocturne. Mais nous constatons que toutes ces embarcations naviguent toujours la nuit”, a-t-il déploré.
Les corps en décomposition ont été amenés à bord des canons rapides et des pirogues à 180 kilomètres de Mbandaka pour y être enterrés. Ce député national invite le gouvernement central à apporter une assistance humanitaire à toutes les familles éprouvées et à supporter l’inhumation des corps en toute dignité.
Alain Anthony M