Organisées sous le thème: ” Médias congolais : quelles perspectives à l’ère du numérique face au développement durable”, les assises des états généraux de la communication se sont tenues du 25 au 28 janvier 2022 au centre catholique Nganda. À en croire une de ses conclusions, le monde des médias congolais doit s’adapter à l’ère du numérique pour répondre présent au rendez-vous du développement durable.
Un grand échantillon des professionnels des médias s’est retrouvé pour réfléchir et faire avancer les choses dans ce secteur.
Dans ce grand rendez-vous, les professionnels des médias se sont apaisantis sur la réforme et l’adaptabilité de la loi de 1996 sur les médias en République Démocratique du Congo ; il faudrait donc, dans un avant projet à soumettre au parlement, une nouvelle loi sur la liberté de la presse ; sur la pratique du journalisme ;
sur la faisabilité de l’aide publique aux médias congolais et le financement de la presse.
Ces états généraux ont bénéficié du dialogue intergénérationnel où les anciens et les nouveaux acteurs des médias ont sérieusement échangé et dégagé des pistes de solutions pour des médias crédibles et respectables, selon Patrick MUYAYA ministre national de la communication & médias, l’un de des organisateurs de ce forum des hommes et femmes des médias congolais.
36 RECOMANDATIONS À LA CLÉ
Ces travaux ont donc défini ce que pourrait être demain la nouvelle politique nationale de la communication et médias, les ressources humaines et matérielles. Il faut associer les experts des médias pour le développement à la base (145 territoires), l’exercice rationnel et efficient de la liberté de la presse, penser à la dépénalisation des délits de presse, instaurer le moratoire (avant l’adoption et la promulgation de la nouvelle loi) sur les arrestations des journalistes, créer des entreprises de presse fiables, redynamiser le conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC):l’autorité de régulation, supprimer les taxes de diffusion, réduire si possible jusqu’à 50% la redevance des médias, recruter objectivement du personnel des médias et rééquiper les médias publics.
Il y a 36 recommandations des états généraux allant jusqu’à la proposition de la création d’un ordre national du journaliste.
LE SOUHAIT DU CHEF DE L’ÉTAT
Pour appuyer et accompagner ce forum, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, présent à la clôture de l’événement, a insisté sur la manière de favoriser le bon exercice de la liberté de la presse, sur l’encadrement de l’exercice de la liberté de la presse, sur la réinvention de la presse congolaise, sinon c’est disparaître ou s’adapter pour ne pas rater le train de la révolution numérique, a-t-il dit, en ajoutant que “sans une presse libre, la démocratie-, l’État de droit- ne sont qu’un leurre”.
Il nous faut une presse responsable a renchérit le chef de l’État : “on doit guérir de la désinformation ” et casser cette inadéquation entre le dire et le faire.
Le Président de la République a clos son mot de circonstance en exhortant les professionnels des médias à devenir des alliés dans la lutte contre les anti-valeurs : tribalisme, népotisme, corruption etc.
Enfin, le Chef de l’État a rappelé aux professionnels des médias qu’en démocrate “nous n’aliénerons jamais votre indépendance”.
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Cellule de communication /Présidence Rdc